L’été, on va au cinéma.
Et au Méliès de Grenoble, cinéma associatif d’art et essai situé dans un éco-quartier innovant,
Mes yeux se sont attardés sur le documentaire « Lucie, après moi le déluge » (de Sophie Loridon, sorti le 5 juin 2019).
Pouquoi ?
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LE SYNOPSIS ET DÉTAILS
Entrer chez Lucie, c’est comme un retour vers le passé. Ici, rien n’a changé.
Depuis toujours, j’ai rêvé de partager en images la vie de cette cousine éloignée. Cette paysanne du haut plateau d’Ardèche a construit sa vie autour du travail et de la nature environnante.
Durant un an, au fil des saisons, nous allons à sa rencontre avec une caméra. Grâce à la complicité qui me lie à Lucie, aux nombreuses visites qu’elle reçoit, à son sens de l’humour conjugué au bon sens, nous sommes transportés dans un univers fait de simplicité…
Nous ramenant à l’essentiel.
Un film plein d’humanité, d’humilité et d’émotions. Un retour vers l’essentiel et la vie tout simplement.
Un film émouvant qui m’a rappelé mes grands-parents, quoique citadins, dans les expressions employées.
Mais quel est donc le rapport entre ce documentaire et mon activité d’architecte d’intérieur, me direz-vous ?
Avec ce documentaire on ne regarde pas un écran, on vit dans la cuisine avec Lucie et la réalisatrice.
J’ai adoré la séquence où l’air de rien après avoir terminé son bol de lait avec du pain trempé dedans, elle range le bol dans le tiroir. Comme ça, sans le rincer…
Il n’y a pas d’eau dans sa cuisine…
Et j’imagine comme il doit faire froid chez elle en hiver. Elle a bien un poêle à bois mais les fenêtres m’ont quand même l’air de bien laisser l’air.
Mais cela interroge également. Sur nos modes de vie, notre consommation… Un documentaire tellement actuel.
Je cherche à créer des univers propres au besoin de chaque client.
Lucie a défini le sien.
Source des photos : articles sur le film et page facebook du film https://www.facebook.com/lucieapresmoiledeluge/
